Né en 1995, Léo Marillier, violoniste français, entre à 15 ans au CNSMD dans la classe d’Alexis Galpérine qui reconnaît chez lui «un imaginaire musical capable de sortir du cadre étroit de l’instrument et un refus de confort éphémère que procurent des dons exceptionnels. Léo ne se fixe aucune limite. ». Son diplôme de 1er cycle supérieur obtenu avec les meilleures récompenses, Léo rejoint la célèbre classe de Miriam Fried au New England Conservatory à Boston grâce à un full merit award accordé par la fondation Florence Gould : Master de concertiste-soliste en 2015 et Graduate Diploma en 2016 sur la « dean’s list ». Retour sur Paris où la Fondation des Etats-Unis puis la Cité Internationale des Arts lui offrent une résidence artistique. Léo prépare depuis 2017 au CNSMDP son Diplôme d’Artiste-Interprète Création avec Hae Sun Kang et un Master de recherche avec Philippe Graffin (Royal Conservatory de la Haye). A ce parcours académique sans faille s’ajoutent d’autres distinctions : 1er Prix et Prix Spécial Mozart 8ème Concours B. Dvarionas, 1er Prix 6ème Concours Marschner, Prix Spécial Tchaïkovsky 6ème Concours Tchaïkovski (junior) à Séoul, Prix d’Honneur 2014 Concours Bellan, Léo est lauréat de la Fondation Williamson 2014, de Mécénat Musical Société Générale 2015, du Fonds Instrumental Français de 2013 à 2016 et de l’Académie Ravel 2018.

Léo joue comme soliste avec orchestre dès l’âge de 13 ans avec le Wiener-Concert Verein puis est invité comme soliste en Allemagne, Danemark, France, Lituanie, Etats-Unis, Russie interprétant sous la direction de Manuel Nawri, Benjamin Zander, Pierre Roullier, Thomas Rösner… les concertos de Dvorak, Mendelssohn, Tchaïkovski, Glazounov et Beethoven, créant en 2018 à Berlin le Concerto « Jouissance de la différence V » de Eun-Hwa Cho et jouant le Concerto op 12 de Kurt Weill sous la direction de Philippe Aïche avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire. Remarqué par la presse : « One of today’s most exciting young violinists…A creative, thinking musician, Marillier is surely destined to become a major artist of our time. » (W. Cole), Léo joue aussi avec l’orchestre philharmonique du New England Conservatory comme violon solo sous la direction de Charles Dutoit et comme chef de section sous la direction de Valery Gergiev avec l’orchestre du Royal Conservatory de la Haye. Son goût pour les musiques du 20ème et 21ème siècle lui valent de participer à de nombreuses productions de 2e2m, l’ensemble Cairn, en Roumanie et à Hambourg avec l’Ensemble Inter-contemporain et de rejoindre comme second violon le célèbre quatuor Diotima pour une tournée en Colombie en 2018.

On le découvre comme récitaliste au Festival de Menton (2010), prenant part ensuite au Festival des Arcs, les jeudis de la Nartelle, le Torroella de Montgri Festival, Classique au Vert, le Printemps Ravel, la saison Jeunes Talents où ses partenaires comptent Jonathan Bénichou, Antoine de Grolée, Xavier Gagnepain, Eric Crambes, Pierre Henri Xuereb, Emile Naoumoff, Joe Puglia, Irakly Avaliani, Nathalie Dessay, Philippe Cassard. Léo forme un duo avec Alexandre Lory puis avec Takuya Otaki. Il joue comme récitaliste à Paris à l’Hôtel de Soubise, Les Invalides, Le Petit Palais, Salle Cortot, Reid Hall et à l’étranger : Jordan Hall (Boston), le Muziekgebouw aan’t IJ (Amsterdam), Lincoln Center (New York), Gyeonggi, Arts Center (Séoul), Centre National des Arts d’Ottawa, Utopia Hall (Lausanne), Théâtre Alexandrinsky (St Pétersbourg).

Léo fonde l’Ensemble A-letheia en 2016, animé par la recherche d’une formation orchestrale collaborative à géométrie variable : « Concentré de talents à découvrir d’urgence. Formidable énergie commune… Jeu tout de poésie et de feu maîtrisé de Léo Marillier comme soliste » ‘A. Cochard. L’ensemble s’est déjà produit à la Chapelle expiatoire, lors des Journées du Patrimoine au Couvent des Cordelières, à la Scène musicale, Salle Colonne et enregistre son premier CD consacré au concerto pour violon et orchestre de Beethoven (version inédite d’après le manuscrit de Vienne, objet de la recherche que Léo mène à la Haye) sous la direction de Jacob Bass en septembre 2018 (label Cascavelle) Passionné d’écriture et auteur de nombreuses transcriptions (dont « Réminiscences de Don Juan joué au Club de Harvard), Léo est édité chez Delatour.

Léo joue un violon Nicolas Lupot de 1811 prêté par un mécène anonyme